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Rocroi

Le gouvernement de Rocroi couvrait plus de 150 bourgs et villages, depuis Château-Renault jusqu'à La Capelle et Bois-Pargny (Aisne).
A partir de 1766, une subdélégation de l'intendance de Champagne siégea à Rocroi. Elle couvrait 56 paroisses.
La prévôté royale royale ressortissait, en appel, de Sainte-Ménéhould.
Les dépendances de la ville, comme de la cure, étaient le Gué-d'Hossus, le Rouilly, la Taillette, les Chaudières, les Hongréaux, le Hautmont et le Bourg-Fidèle.

> Généralités     > Histoire     > Siège de 1643     > Impôts et taxes
 
> Officiers municipaux     > Coutume     > Mesures et poids     > Sources

Généralités :

La ville en elle-même est cernée de remparts qui la protègent. A l'extérieur, se trouvent ce que l'on appelle les rièzes, à savoir les terres labourables, les champs, les landes et les plaines marécageuses, où eut lieu, notamment la Bataille de Rocroi (1643), et sur lesquelles on trouve de nombreuses fermes, métairies et censes qui alimentaient la ville.
Les marché avaient lieu 2 fois par semaine, les mardi et vendredi.

Une cense est formée d'une ferme et des terres en dépendant.
La cense était généralement occupée et exploitée par une famille entière sur plusieurs générations, et portait le nom des occupants ou du premier propriétaire.

La forme traditionnelle de la ferme est parfaitement représentée sur cette photo (tirée du site de la ville de Rocroi).
Le toit, ici fait d'ardoises, était à l'origine, comme partout ailleurs, en paille et chaume.
Les murs sont faits de lattes de bois se chevauchant légèrement pour assurer l'étanchéité.


Histoire :

Le premier seigneur de Rocroi se serait appelé Raul 1er, fils de Henri II de Grandpré, comte de Porcien. C'est de lui que la ville tiendrait son nom.

Rocroi - Roc-Libre sous la Révolution - qui date comme ville du quatorzième siècle, doit ses progrès à l'importance de sa situation militaire.
François 1er décida d'en faire une place forte pour protéger la frontière contre les Impériaux. Ce lieu était "stérile, à plus de deux lieux étant tous bois, hautes futaies et marécages (...) et aux lieus défrichés n'y croissent que bruyères, ronces, genêts et menus taillis, car le terroir est argileux et morveux (...). Ainsi est-il impossible d'y camper en grand nombre pour l'assiéger plus de vingt-quatre heures, encore en y portant des vivres."
Cependant, cette place forte, bien que dominant le plateau et les vallées qui y mènent, était trop petite pour résister longtemps à un siège.

Rocroi (tant la ville que ses dépendances) a d'ailleurs, de par sa position stratégique de "Porte de la Champagne", connu une histoire mouvementée :

  • Attaquée par les Espagnols en 1555, alors que les fortifications de la ville n'étaient pas terminée. Les troupes furent néanmoins refoulées. Celles-ci se vengèrent notamment sur le Gué-d'Hossus qui en pâtit cruellement ;
  • Envahie par une armée espagnole à la solde de la Ligue en 1578. Celle-ci apportât en outre la peste qui sévit pendant plusieurs années ensuite ;
  • Prise de nuit, par surprise, par des Huguenots de Sedan le 2 novembre 1586 ;
  • Reprise sur eux par les Ligueurs du duc de Guise le 24 décembre suivant ;
  • Rendue au roi de France (Henri IV) en 1594 ;
  • Reprise par quelques "Grands" (duc de Nevers et duc de Bouillon) contre Louis XIII en 1617 ;
  • Ravagée par la peste en 1631 ;
  • Investie, au cours de la Guerre de Trente Ans, par les Espagnols le 13 mai 1643 ;
  • Reprise par le duc d'Enghein (le futur "Grand Condé") le 19 du même mois ;
  • Attaquée en 1645 par un "aventurier suédois" au service de la Régente (Marie de Médicis, mère de Louis XIII) qui avait rassemblé une troupe de bandits et de déserteurs français et espagnols. Ceux-ci portèrent la désolation et la ruine dans tout le pays avant de rejoindre Condé.
  • Affamée en 1650, suite aux razzias opérées par les troupes espagnoles dans toute la région.
  • Enlevée au roi de France, lors de La Fronde, le 30 septembre 1653, après un siège de 25 jours. L'auteur de ce siège n'était autre que le prince de Condé, libérateur de la ville 10 ans plus tôt, à la tête des armées espagnoles qu'il avait vaincues...
    On raconte que pendant le siège, les femmes apportaient à leurs maris des vivres et surtout des balles qu'elles coulaient elles-mêmes avec le plomb qu'elles avaient arraché aux fenêtres de leurs maisons.
    La majeure partie des habitants a fui la ville lors de la capitulation.
  • Rendue à la France par le traité des Pyrénées (7 novembre 1659) ;
  • Occupée à partir de 1673, et aux première loges de la guerre qui se déroulait à la frontière ;
  • Ravagée et pillée pendant la guerre dite de succession d'Espagne (1704), par les troupes de Malborough ;
  • Affamée pendant la disette de l'hiver 1709 ;
  • Victime d'une épidémie mortelle au début de l'année 1746, qui toucha notamment la garnison ;
  • Elle capitula en 1815 face à 10 000 Prussiens, après un mois de blocus et un bombardement de deux heures ;
  • Puis de nouveau face aux Prussiens qui l'occupèrent de janvier 1871 à 1873 :
    Dans les premiers jours de janvier, cinq bataillons, deux escadrons et six batteries étaient venus s'assurer de la possibilité de s'emparer par surprise de cette place, minuscule certes, mais qui gênait les Prussiens en servant de point d'appui aux corps francs de la région.
    Après un bombardement de cinq heures, le général prussien, estimant que l'entreprise ne pouvait réussir, s'apprêtait à donner l'ordre de repli sur Mézières, lorsque le commandant de la place de Rocroi, après avis favorable du sous-préfet, capitula. Rocroi avait pourtant sur ses remparts cinquante-trois canons, mais à l'intérieur de la ville de nombreuses maisons brûlaient et plus des deux tiers des soldats de la garnison avaient fuis en Belgique pour échapper à la captivité. De plus le brouillard très épais empêchait toute riposte sérieuse, ne laissant l'ajustement des tirs qu'à la faveur de la chance, sans peu de résultats.
  • Une épidémie de variole suivi ce siège. Elle tua 57 personnes en quelques semaines (sur 2 000 que comptaient la ville). On peut y rajouter les 39 décès du Gué-d'Hossus.

La ville se souvient néanmoins de quelques ancdotes et événements beaucoup moins dramatiques :

  • En 1561, Charles IX a annexé la seigneurie de Rocroi avec les villages, vassaux et arrières-vassaux qui en dépendaient (les Hongréaux, une partie d'Hyraumont et les censes Vauclair, Corbinot et Baudouin) à la principauté de Château-Porcien, et l'a incorporée à la baronnie de Montcornet.
  • En 1763, une convention entre la ville et les officiers de la garnison décidâ que chaque mois, il serait payé aux officiers qui ne pouvaient se loger dans les bâtiments militaires, une indemnité de logement. Cette indemnité était levée annuellement pour moitié sur les habitants de la ville et pour moitié sur ceux des annexes (Hongréau, Gué-d'Hossus, Rouilly, Taillette, Chaudière), bien que ces derniers ne bénificiât pas de ces officiers lesquels protégeaient la ville uniquement.
  • Louis XIV, de retour de la conquête de Namur (7 juillet 1692), fût acclamé à Rocroi, où un banquet fût donné aux princes, en place publique tant le nombre de personnes ayant sollicité l'honneur d'être présent à la table où souperait le roi était important. Louis y couchât une nuit et en visitât les fortifications (oeuvres de Vauban).
  • Pendant la Révolution, la police à l'entrée du "Roc-Libre", les jours de marché, était assurée par une femme qui se faisait appelé "la mère Duchesne", toujours armée d'un sabre et coiffée d'un bonnet phrygien à cocarde tricolore. Elle forçait les paysans et principalement les femmes à porter la cocarde tricolore pour pouvoir entrer dans la ville. Elle prit par la suite le surnom de "la mère La Montagne"...
  • C'est par Rocroi que Napoléon rentra en France, après la défaite de Waterloo (1815). Il s'arrêta aux Censes Corbineaux pour manger 2 oeufs à la coque, qu'il paya 20 francs. La maison qui l'accueillit fût incendiée en 1840


Siège de 1643 :

La tradition ardennaise raconte que, lors de la capitulation espagnole en 1643, six à sept cents mousquets, abandonnés sur place par l'ennemi, furent ramassés par "les gens de la vallée de la Meuse". Ainsi armés, ils poursuivirent les troupes en déroute, les harcelèrent et les décimèrent tant que dura leur retraite jusqu'à Mariembourg et Philippeville. Le gouverneur de Rocroi, Noël de Champagne, pour les récompenser de leur courage, leur permit de garder les mousquets et de s'organiser en compagnies de mousquetaires, ou tireurs de mousquets. Ces compagnies furent, jusqu'en 1857, très florissantes dans la vallée de la Meuse, notamment à Haybes, Revin, Fumay, ainsi qu'à Oignies et Philippeville, aujourd'hui en Belgique mais communes françaises jusqu'en 1814.
Le ruisseau qui coule sur cette terre est appelée "l'Eau noire" en souvenir de cette sanglante bataille. Il mêle ses eaux, sur la frontière belge, à "l'Eau Blanche" pour former la Viron qui se jette dans la Meuse à Vireux.

De même, le ruisseau qui coule à Sévigny-la-Forêt fut-il rebaptisé "Rouge-Fontaine" à cause du sang de ceux qui périrent à Rocroi et qui rougit ses eaux. Le ruisseau fut comblé par la suite, plus personne ne voulant venir y laver quoique ce soit.

Pour l'anecdote, la légende (à confirmer ?) nous dit qu'un Suisse nommé PIGEON, soldat de Condé, resta sur place, s'établit à Rocroi et devint la souche d'une famille fort répandue dans la région par la suite.

Dès que fut signalée l'arrivée des Espagnols en 1643, les habitants qui n'avaient pu se réfugier à l'intérieur des murs de la ville, se cachèrent, avec leurs bêtes, dans les bois qui séparent les communes de Rocroi et de Sévigny-la-Forêt.
Après la victoire sur les Espagnols, plusieurs habitants de Rocroi (Nicolas de LA RAMEE, Nicolas BARRE, Jean FOULON, Pierre FLOCQUET, Jean DAUCHE, Pierre LOMBARD et Simon BONNAIRE) présentèrent une requête au roi pour être payés des fournitures qu'il avaient faites aux troupes royales entre le 13 et le 19 mai.

C'est par cette requête que l'on connait la nature de l'approvisionnement dont bénéficia la place lors du siège. On y trouve :

- 19 poinçons de vin de Champagne (à 69 livres le poinçon soit 1 312 livres)

- 500 pesants de chair salée (à 5 sous la livre soit 6,25 livres)

- 6 vaches (à 50 livres chaque soit 300 livres)

- 8 pièces de bière (à 9 livres la pièce)

- 50 livres de tabac (à 75 livres le tout)

- Huile et vinaigre (pour 70 livres le tout) pour les armes et rafraichir les canons

- Une caque d'eau-de-vie (soixantes livres) pour être distribuée aux soldats tous les matins.

- Par ailleurs, pour moudre les grains nécessaires à la subsistance de la garnison, tous les chevaux de Rocroi furent réquisitionnés. 3 muids d'avoine (pour 90 livres le tout) furent nécessaires pour leur nourriture. Et un cheval périt de s'être trop échauffé à faire tourner le moulin : la perte fut estimée à la somme de 180 livres.

- En outre, ce sont 6 charpentiers, 4 charrons, 8 armuriers et serruriers qui travaillèrent à la réparation des palissades, des armes et des canons, tant pendant qu'après le siège. Leurs salaires furent estimés à la somme totale de 600 livres. Deux chirurgiens furent également payés par la ville  (200 livres en tout) pour panser les blessés.

Mais après la bataille, il fallu encore payer. Ainsi, les habitants déboursèrent-ils
- 220 livres pour l'achat de paille, de vin, de vinaigre et de compresses destinés aux blessés

- 240 livres pour le salaire de 6 personnes qui aidaient les chirurgiens à panser et soigner les prisonniers, qui enterrèrent près de 400 morts (on n'a, à ce jour, retrouvé aucune trace de ces inhumations...) et qui passèrent 12 jours à nettoyer le champ de bataille.

- 90 livres pour nourrir ces aides (vin et viandes "pour supporter les infections et puanteurs qu'ils recevaient des blessés et des morts").

Et ce n'est pas tout. Il fallait encore répartir les prisonniers. Pour ce faire, on fit appel à des voituriers et des militaires pour encadrer ces convois. Ainsi, il fut payé :
- 96 livres tournois au sergent LAMOTTE et à 5 voituriers pour conduire à Novion-Porcien Dom Balthazar et 14 officiers ennemis restés dans la ville après la bataille à cause de leurs blessures ;

- 609 livres à 7 échevins (Etienne LEFEBVRE, Poncelet PETIT, Fiacre CORBIZY, Claude COCHON, Gérard BRICE, Nicolas JACQUEMIN, Jean LOUIS) et 15 voituriers de Rocroi et Blombay pour emmener 498 prisonniers blessés et 28 soldats suisses et français à Mézières.
Parmi les voituriers affectés au transports des blessés, nous trouvons Jean HAILLON, Nicolas GERVAIS, Thery MELIN, Jean FOULON l'Aîné, Gabriel MOREAU, Jean de LONNOIS, Pierre AUBERT.

Les frais de subsistance furent laissés à la charge des villes d'accueil. Malgré les réclamations émises par celles-ci, les compensations furent rarement données.


Impôts et taxes :

Par lettres-patentes du 26 mai 1449, le roi Charles VII déclara tenir les habitants quites et exempts de la taille et autres impôts, y compris les aides, à condition que ceux-ci versent annuellement le prix d'un setier de sel au receveur du grenier à sel d'Aubenton et douze livres parisis. Cette exemption totale venait en confirmation d'une habitude fort ancienne : "il a été vérifié que de toute ancienneté et de si longtemps qu'il n'est mémoire d'homme, les habitants du village et paroisse de Raucroix, gens pauvres, vivant du labourage des bois, ont été reçus francs, quittes et exempts de payer aucune taille, imposition, ou autre quelconque subside, et que oncques fermes d'ayde ne fut baillée audit village (...)".

Ces privilèges furent confirmés par des lettres-patentes de Louis XI (le 15 février 1462), Charles VIII (le 16 mai 1485), Louis XII (1499), François 1er (le 19 février 1514), Henry II (le 18 février 1547), François II (1560), Charles IX (en décembre 1572), et Henry III (en janvier 1576). Ce dernier exempta également, en 1581, les habitants de Rocroi du droit de 7 sous 6 deniers payable sur chaque muid de vin entrant ou sortant de la ville.

Henri IV (le 21 février 1595), puis Louis XIII (le 24 janvier 1611) reconnurent à leur tour la nécessité "d'affranchir les habitants des droits et impositions auxquels les autres sujets du royaume, établis dans des climats plus heureux, pouvaient être assujétis".

Louis XIV, en récompense du courage et de la bravoure avec lesquels la population avait résisté au siège mis devant la ville par les Espagnols, reconduit et confirma les lettres-patentes de ses prédécesseurs (1643).

Deux autres arrêts de 1690 et 1701, confirmèrent les mêmes privilèges et exemptions. Louis XV reconduisit ces privilèges en 1717.


Officiers municpaux :

Les maires, échevins et conseillers de la ville étaient élus. Ceci, venant des anciennes franchises accordées à la ville, avait été confirmée par un édit de Louis Le Hutin (1313), par François 1er (1536), par l'ordonnance de Blois de Henri III, puis par ordonnance de Louis XIII (1629).

Un édit de Louis XIV (1733) ayant transformé les places de maires, partout en France, en offices (moyennant finances), en 1737, les habitants se rebellèrent contre leurs maires et échevins, les accusant de dépenses excessives et inutiles, de favoritisme familial et d'accabler la population d'une foule de maux à cause de leur esprit tracassier et remuant. La suppression en septembre 1737 des charges et offices municipaux fit bondir les habitants de joie. Des élections eurent lieu en janvier 1738.

Un nouvel édit en 1771 rétablit la vénalité des charges de maires et officiers municipaux, mais Rocroi eut le privilège, de pouvoir continuer à élire ses représentants.


Coutume :

Il y avait deux coutûmes à Rocroi, celle de Reims et celle de Vitry.

Le droît d'aînesse et de masculinité n'était de mise que chez les nobles. L'aîné des enfants mâles héritait du titre et du château paternel, le reste de l'héritage étant partagé en part égale entre les autres frères et soeurs.

Chez les roturiers, le droît d'aînesse et de masculinité n'existent pas. Tous les enfants héritaient à part égale de leurs parents.

Le mariage, à défaut de contrat spécifique, établissait une communauté de biens meubles et acquêts entre les époux. La femme veuve, qu'elle fût noble ou roturière, héritait du douaire (jouissance sa vie durant de l'une des maisons de son défunt mari ou, s'il n'en avait qu'une, de la moitié de celle-ci, et de la moitié des fruits et revenus des autres biens de son mari). Ce douaire s'étendait aux biens que son mari possédait lors du mariage et avait vendu depuis sans son consentement.

Si la veuve souhaitait renoncer à la communauté pour ne pas payer les dettes, elle devait remettre les clefs sur la fosse de son mari, lors de l'inhumation.

Les époux étaient libres de disposer par testament de tous leurs meubles et du tiers de leurs biens propres, dans la limite du douaire dû à son épouse que le mari devait respecter


Les mesures et poids de Rocroi (à partir de 1556) :

  • le poids de marc de 16 onces (= 4 hectogrammes 89 grammes 1/2)
  • l'aune de 43 pouces 10 lignes 1/2 (1 mètre 188)
  • le pied-droit de 11 pouces de Roi ou de Saint-Lambert
  • le pouce de 12 lignes (298 millimètres)
  • la corde-bois dite Mazarin (7 pieds x 5 pieds x 4 pieds) (= 3 stères 696 centistères)
  • le cartel de froment = 38 livres
  • le cartel de seigle = 35 livres (= 2 décalitres 1/2 = 24 litres 8 dl), mesure racle
  • la verge de 22 pieds de 11 pouces
  • l'arpent de 100 verges de Saint-Lambert (= 42 acres) ou du Vermandois (42 acres 91 centiares)
  • le pot de Rocroi = 3 bouteilles de Paris (= 2 litres 48 cl. )
  • la velte de Paris = 8 pintes = 9 bouteilles (= 7 litres 45 cl.)
  • la toise (= 1 mètre 949 mm.)
  • la solive = 3 pieds cube (= 1 décistère 28 millistères)


Sources :

  • Villes et villages des Ardennes, histoire, légende des lieux-dits / Albert MEYRAC, librairie Guénégaud : Paris, 1981 (réédition de l'ouvrage du XIXè siècle)
  • Département des Ardennes, dictionnaire historique et géographique / Jean HUBERT, édition Res Universis : Paris, 1993 (réédition de l'ouvrage de 1855 paru sous le titre Géographie historique du département des Ardennes)
  • Rocroi et ses environs / J.B. LEPINE, édition Res Universis : Paris, 1992 (réédition de l'ouvrage de 1860 paru sous le titre Histoire de Rocroi)
  • La vie quotidienne sur le plateau de Rocroi Geneviève NIVAL, André BERNARD, Marie-France BARBE, Bureau du tourisme de Rocroi, 1985
  • La bataille de Rocroi : 19 mai 1643 / Marie-France BARBE, Syndicat d'initiative de Rocroi, 1977
  • La bataille de Rocroi : 1643, in Monographie de Sévigny-la-Forêt, livre 10ème / Paulin LEBAS, publiée dans Au pays des Rièzes et des Sarts, n°47, 1971
  • La bataille de Rocroi : 1643, Union départementale des MJC des Ardennes, 1993 (Merci Christian !)
  • La guerre de 1870-1871 après Sedan in Au pays des Rièzes et des Sarts, n°48, 1971
 

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© Lucile Houdinet - 2004